13 septembre 2007
Amertume
Je voudrais peindre le ciel de sang,
Lui arracher sa peau blanchâtre trop lisse
Qui pèse sur les arbres comme le marbre des cimetières
Et crève mes yeux de lumière.
Les arbres condamnés au déguisement
Se feuillent d’or, de rubis et de rouille
Pour mettre un peu de couleur à mes sentiments
A l’heure où les pelouses verdissent de trop de larmes versées.
Quel est son art sinon la mélancolie
Pour se traîner en lambeaux comme un fantôme fade
Sur le bleu de l’amour,
Sans jamais y avoir été invité?
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