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Contrastes
9 mars 2005

Réveil

J'ai fini par me réveiller après une sieste un peu longue, mode veille. J'ai veillé pendant ce temps à continuer de respirer le plus efficacement possible, d'observer, d'avancer. Mon corps continue de me rappeler que je suis vivant, mais de manière différente et avec moins de douleurs. Avec le sentiment que la vie peut être douce et que les écueils rencontrés sont des épreuves enrichissantes, à ingérer, gérer et digérer, pour que leurs souvenirs restent ensuite qu'une illustration d'un passé révolu, pour que l'avenir ait toute la place et la dimension qu'il doit avoir, tout en gardant le plaisir et la sérénité du présent. Un petit mot aussi sur la nécessité de ce journal « intime », déversement des pensées les plus profondes et personnelles dans un monde impersonnel, qui ne tient pas souvent compte des états d'âme de l'individu qui pleure, qui rit, qui meurt, qui crie. Paradoxe de ces journaux. «Je veux que personne ne lise ce que j'écris, c'est trop perso » [sourire]. Sans doute plus la mise en forme différente que toutes celles déjà écrites sur des feuilles volantes, sur des cahiers aux pages jaunies par un temps qui ne fait aucun cadeau, mes rides d'expression sont déjà là pour me le rappeler, il va d'ailleurs bientôt que je pense à un petit correctif esthétique, ma crème de jour est insuffisante, celle de nuit inefficace. Je vais appeler Jean-Paul et son balai magique qui laisse de la poudre sur les expressions trop expressives, utiliser l'artificiel pour camoufler le naturel, et puis c'est mieux qu'une cagoule. Quoi ? ben oui. Bon, bref, c'est mon problème. Pour en revenir à mon blog, c'est fou le nombre de modèles en ligne. Je ne peux faire autrement que de me poser la question de cette mode. Mais je laisse ça pour plus tard et vous pouvez bien sûr me donner déjà votre avis avant que je n'expose mon avis qui n'intéresse sans doute personne, mais je m'en fiche puisque c'est mon journal intime et qu'il ne regarde que moi, uniquement lu par moi ;-) Sincèrement,je ne sais pas ce que j'attends de la suite de cette écriture. J'ai repris la fin de « l'Intemporel », qui n'est toujours pas en ligne en fait, je n'ose pas encore, pourtant je considère que sa rédaction est terminée, faudrait peut-être que je pense à faire une suite ? Ce qui me gênait, c'était l'ambiance générale de la nouvelle, plutôt genre « beingnight » que « beinglight ». Pour donner le change, j'aurais bien fait une suite plus légère, moins grave, c'est bon maintenant, le plus dur est passé, je l'ai écrit, je l'ai vécu. Le passé est derrière moi, il est temps que je grandisse et comme le précisait Marianne James, « il faut avoir le courage de son naufrage ». Tony a adoré cette expression, je ne peux que la reprendre, merci Tony. Heureusement qu'il est là pour regarder « Nouvelle Star saison 3 » pour moi, je profite des moments choisis. Allez, je ne sais pas encore comment tout cela va s'articuler (je parle du blog), c'est l'intérêt de l'écriture continue, un petit peu tous les jours, je vais essayer de ne pas me contenter de raconter ma vie, ce serait trop simple. Et puis j'aimais bien le préambule de « Rain & Sun, contrastes », le précédent feuilleton en ligne, toujours en ligne mais la recherche sur Google sous ce nom ne donnera pas grand chose, les plus malins pourront néanmoins le trouver, en cherchant un peu, le jeu est lancé. Allez, morceaux choisis, pour résumer : « Je vais parfois parler de quelqu'un que je ne connais pas ou que je crois connaître, il se peut que ce soit moi, ou pas. Je parlerai des rencontres surtout, de ce personnage, un peu au hasard, tout au long du chemin. Et puis, comme sur une portée musicale, chaque note aura la possibilité de vibrer avec d'autres, celles écrites et celles récoltées, dérobées, et la composition prendra sur son chemin la dimension qu'elle voudra bien prendre, qu'elle se laissera prendre, pour le plaisir de la lecture et de la musique des mots. » Si la passion peut être éphémère, elle demeure cependant à jamais gravée dans nos esprits comme une construction humaine au même titre qu’un tableau de peinture, qu’une œuvre musicale ou littéraire. Elle n’est visible que par ceux qui l’ont vécue, qui l’ont partagée. Nous avons l’immense chance de partager la perception de nos passions. Lorsque que quelqu’un nous offre une partie de lui, profitons alors de ce don ou de ce prêt , lors des instants présents, « Carpe diem » et plaçons cela dans notre édifice. Nous ne pouvons savoir s’il y sera une petite chapelle ou une pièce essentielle de la voûte. Nous avons envie, nous avons besoin de cela dans sa plénitude.
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