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Contrastes
26 août 2004

Postface anniversaire

Quels plaisirs, quelles joies avait-il découverts ? Une famille presque unie mais aussi presque désunie… Une tendresse de surface qui ne se prolongeait pas au plus profond de lui -même ? Et pourtant, un corps en parfait état qui ne demandait qu’à vivre ! Joie, plaisir, bonheur, des mots qui valsaient dans sa tête, qui se noyaient dans un océan de lumière, qui l’étourdissaient tant qu’il ne les percevait pas. Son corps oublié devenait réalité parce qu’il lui procurait des sensations indéfinissables, frémissements venus de ses entrailles. « Son anniversaire avait été marqué comme il se doit ! Ils étaient tous venus, les parents, les grands-parents, les oncles et les tantes, et quelques-uns de ses amis que sa mère avait cru bon d’inviter. Une vingtaine de personnes dont on avait tenu à lui réserver la surprise. Sa mère attentive à le satisfaire avait préparé une série impressionnante de plats qu’elle savait être ses préférences. Docilement et pour ne pas la contrarier après tant d’efforts, il disposait les dernières serviettes bleues dans les assiettes et y plaçait le petit pain qu’il aimait tant. » Voilà. Une page se tourne. L’inspiration s’est évanouie, laissera-t-elle place à autre vie ? « Rain & Sun : contrastes » s’arrête là. Il est temps. Si le véritable chagrin se porte en silence, le véritable bonheur se supporte en souffrance. Il nous manquera toujours quelque chose pour que l’équilibre soit parfait. A force de trop vouloir, on perd tout. Et ainsi, les événements s’enchaînent et on s’interroge ou pas sur le fil d’un chemin qu’on souhaite maîtriser au mieux, à défaut d’en subir les tourments chaotiques ou les plaisirs enivrants. « Lorsque j’étais moins vieux, en écoutant la pluie, J’imaginais souvent, allongé dans mon lit, En écoutant le vent, balayant mon esprit, Des souvenirs heureux, de l’enfant endormi. Et je rêvais souvent, alors qu’on serait deux, Toi et moi dans le vent, de la vie bienheureux, Mais toi tu es parti, me laissant sous la pluie, De chagrins et d’ennui, qui fait mal à ma vie. Je n’imaginais pas, qu’un jour je serai vieux, Que je serai sans toi, assis au coin du feu, En écoutant la pluie, en ayant moins d’envie, L’enfant s’est endormi, et fait mal à ma vie. » Il manquera toujours quelque chose ou quelqu’un.
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