Préface bloguée

Voilà, le « rain & sun : contrastes anamorphes » est en gestation. Vous vous attendez à quoi en venant ici ? Que je vous parle de ma vie ? Ah non, même pas mes rêves. Tout ce qui est, enfin sera publié ici n’est que contes et fables, romans et fictions, rêves ou réalités ! Ah, je me contredis, déjà. J’ai mis un peu de temps à trouver quelque chose de présentable, il a fallu qu’on dim…inue, qu’on augmente les polices, qu’on les change, qu’on mod…ifie les couleurs, etc… ("on" c'est "on" , je ne cite personne ici mais "ils" se reconnaitront),je ne suis même pas sûr que vous puissiez voir ce que je vois, mais comme on n’est jamais très sûr de la représentation qu’on a ou qu’on se fait des choses et que le reflet de nous-mêmes n’est jamais très précis, dans un miroir ou sur le positif d’une photographie, cela donnera une bonne idée de la réalité finalement. Je vais parfois parler de quelqu’un que je ne connais pas ou que je crois connaître, il se peut que ce soit moi, ou pas. Je parlerai des rencontres surtout, de ce personnage, un peu au hasard, tout au long du chemin. Et puis, comme sur une portée musicale, chaque note aura la possibilité de vibrer avec d’autres, celles écrites et celles récoltées, dérobées, et la composition prendra sur son chemin la dimension qu’elle voudra bien prendre, qu’elle se laissera prendre, pour le plaisir de la lecture et de la musique des mots. Les journaux intimes se publient sur une toile maintenant. Je vais donc essayer de la tisser. Fil par fil, au fil du temps. Sans passion. Sans espoir. Pour rien. Si la passion peut être éphémère, elle demeure cependant à jamais gravée dans nos esprits comme une construction humaine au même titre qu’un tableau de peinture, qu’une œuvre musicale ou littéraire. Elle n’est visible que par ceux qui l’ont vécue, qui l’ont partagée. Nous avons l’immense chance de partager la perception de nos passions. Lorsque que quelqu’un nous offre une partie de lui, profitons alors de ce don ou de ce prêt , lors des instants présents,. « Carpe diem » et plaçons cela dans notre édifice. Nous ne pouvons savoir s’il y sera une petite chapelle ou une pièce essentielle de la voûte. Nous avons envie, nous avons besoin de cela dans sa plénitude.